Séjour de notre été 2020 à Biertan

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À cause des difficultés dues au Covid-19, notre séjour en Roumanie a bien eu lieu mais, jusqu’au départ, il a dû être sans cesse remanié. Nous avons dû renoncer au séjour à Holod pour nous recentrer, petits et grands, sur Biertan où nous avons été bien accueillis par Alexandru-Tudor Gecăşan, prêtre de la paroisse gréco-catholique, et son épouse. L’activité vélo a été réduite à des promenades aux environs proches.

Suite au confinement, seules Anne, Pierrette, Marion et Martine ont fait le voyage pour encadrer les jeunes. Sœur Maria a tenu à assurer la préparation de tous les repas. Pauline et Hortense se sont consacrées au tournage des dernières séquences de leur film « Jouer sa vie ».

Préparatifs et promenades dans Bucarest, du 27 au 30 juillet

Devant le Théâtre National de Bucarest

Nous sommes reçus par le directeur de Parada Bucarest, Ionutz Jugureanu. Rencontre passionnante. Il retrace pour nous les parcours des enfants des rues, depuis la chute de Ceaucescu.

Nous croisons également Miloud Oukili, co-fondateur de PARADA, que nous connaissons déjà bien, et qui file reprendre un avion pour Dampierre. Nous visitons la ville sous un soleil de plomb !

La maison de la rue Jimbolia

Pendant ce temps, à la maison,
tout le monde fait
des conserves de tomates !

Rue Jimbolia, les travaux de sécurité se terminent.
La partie entrée-couloir a dû être complètement reprise avec des matériaux moins lourds.
C’est l’homme d’entretien et un collègue qui y travaillent.

Objet de toutes nos inquiétudes depuis trois ans, la maison des enfants a été menacée de fermeture, les matériaux n’étant pas aux normes anti-feu.

Tous les murs ont été repris, doublés, des ouvertures fermées. 30 000 euros ont été collectés par l’association Roumanie Sacré Cœur dont nous sommes très proches.

C’est seulement quand tout sera fini que Maria pourra présenter à nouveau une demande d’agrément à la commission de sécurité. Pourra-t-on alors abattre le fameux mur qui sépare la moitié du rez-de-chaussée et oblige grands et petits à passer par l’extérieur pour rejoindre leur chambre ?

La découverte des textes du spectacle

Toujours à Bucarest, Pierrette, Pauline, Marion et Anne découvrent les textes…

… qui semblent plaire aussi beaucoup à nos jeunes acteurs de la troupe des Cavalerii Ratacitori,
Andreaa, Bogdan, Misu, Valentin, Ioana, Catrinel, Cristi et Mihai,
réunis au lycée Timotei Cipariu !

Cette année nous partons avec, dans nos valises, des extraits d’œuvres de
– Jean Anouilh (L’invitation au château),
– Murray Schisgal (Love),
– Victor Haïm (Mourir en chantant),
– Edmond Rostand (Cyrano de Bergerac),
– Colette (Ciel de lit) et
– Eugène Ionesco (Jeux de massacre).

Début de notre séjour à Biertan

Nous planifions notre trajet de Bucarest à Biertan, situé à 340 km au nord-ouest de Bucarest, en passant par les stations de ski de Brasov et Predeal. Les médias annonçant un reconfinement rapide de la capitale, Martine s’empresse de partir le vendredi 31 avec le microbus, en emmenant les plus petits. Le reste du groupe, avec Sœur Maria, voyage par le train.

Nous arrivons l’après-midi, dans cette région magnifique où l’on pourrait jouer « La mélodie du bonheur » en décors naturels !

Découverte des alentours en vélo

Au cours du séjour, les jeunes, encadrés par Anne et Marion, découvrent la beauté des paysages aux alentours de Biertan.

Promenades et piques-niques sur les collines des environs

Visite de la citadelle et de l’église fortifiée de Biertan

Vestiges de la présence d’une communauté saxonne luthérienne alors que la région appartenait au Royaume de Hongrie.

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Et maintenant, au travail !

L’atelier des petits

Pierrette et Bogdan vont se consacrer à animer le groupe des petits dans le verger du prêtre.
Ils vont leur proposer chaque matin un atelier d’initiation théâtrale : exercices de respiration, détente, gestuelle, écoute de soi et de l’autre, improvisation.
Les enfants suivront avec beaucoup d’intérêt le travail de répétition des grands et prépareront plusieurs intermèdes qu’ils joueront au cours du spectacle.

Distribution des rôles

Lecture des textes avec Martine et prises de vues par Pauline et Hortense.

Apprentissage des rôles dans les deux langues

Extrait du texte de Cyrano en Français et en Roumain
C’est un boulot très dur !
Les textes ne nous quittent plus
Martine donne à Vali des indications sur le caractère des personnages de « Mourir en chantant »

Essayage des costumes conçus et réalisés par Pierrette

Les tout jeunes mariés de « Ciel de lit »
Cyrano de Bergerac et Christian
Roxane et… le marié de « Ciel de lit ». Mais que vient-il donc faire là ?

Titouan réalise l’affiche et Marion le prospectus du spectacle :
« Des hommes, des femmes, quel cirque ! »

Les répétitions s’accélèrent pour le spectacle du 12 août

Échauffements avant la représentation

Diaporama : cliquez sur les flèches dans l’image

Cyrano de Bergerac (Edmond Rostand)

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Roxane-Christian
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Love (Murray Schisgal)
L’invitation au château (Jean Anouilh)
L’invitation au château (Jean Anouilh)
L’invitation au château (Jean Anouilh)
Ciel de lit (Colette)
Mourir en chantant (Victor Haïm)

Le public a répondu nombreux à notre invitation et a chaleureusement applaudi la prestation des jeunes comédiens. Le maire, la directrice de l’école, de nombreux enfants du village et leurs parents étaient présents, malgré les difficultés liées à la pandémie.

Retour sur Bucarest le 13 août

Adieu Biertan…
Pique-nique sur la route…

Derniers instants avant de nous quitter

Mihai et Valentin nous font visiter le parc Herastrau.

À l’affiche dans la capitale,

Au théâtre, « La puce à l’oreille », de Georges Feydeau

En librairie, « Le voyage de Cilkai de Heather Morris

Le soir, avant de nous séparer, nous prenons tous ensemble un repas bien mérité.

Bientôt Bogdan et Mihai entameront leur deuxième année de faculté, rejoints par Andreaa, Misu et Elena qui viennent de réussir leur baccalauréat.

L’ADÉFRO reste particulièrement attentive à maintenir les liens avec les Cavalerii Ratacitori et avec Sœur Maria pour envisager de nouveaux projets dès que ce sera possible et soutenir la maisonnée, tout en réfléchissant à ouvrir rapidement des appartements pour permettre aux plus grands de poursuivre leurs études.

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